Cœur |
: |
Je suis fort et je n’ai pas besoin de la fuite que me procurent l’alcool et les drogues. |
Tête |
: |
Qu’est ce qui te rend fort? |
Cœur |
: |
Je peux affronter des moments difficiles en m’appuyant sur moi-même, je n’ai pas besoin de m’évader de la réalité en consommant. |
Tête |
: |
Que fais-tu donc qui puisse démontrer que tu ne fuis pas ce qui te fait mal? |
Cœur |
: |
Je tente de faire face à ma vie, même si c’est parfois difficile, en essayant de contrôler et de réfléchir sur mes sentiments et mes actions. |
Tête |
: |
Il faut de la force pour faire cela? |
Cœur |
: |
Oui, car c’est si facile de fuir et d’avoir l’impression de repousser loin derrière soi ce qui nous fait mal à l’aide des drogues. Il faut de la force pour se dire que l’on est capable de surmonter un obstacle et de le faire jusqu’au bout. Se convaincre qu’on en vaut la peine, que l’on mérite de s’aider soi-même : cela prend beaucoup de courage. |
Tête |
: |
C’est vrai que ça démontre du courage de se tenir debout même dans la souffrance. Et je suppose que plus tu surmontes d’obstacles plus tu deviens fort. « Ce qui ne te tue pas te rendra plus fort » disait Nietzsche. |