Les drogues du viol
De quoi s'agit-il?
Qu'entend-on exactement lorsqu'on parle de drogues du viol?
On parle de « drogue du viol » quand un agresseur en puissance, administre à l'insu de sa victime, une substance chimique susceptible de suffisamment réduire les facultés de la personne qui les consomme, pour permettre une agression sexuelle. Il existe une vingtaine de substances associées aux drogues du viol.
Voici quelques détails concernant les drogues du viol :
- L'acide gamma hydroxybutyrique ou GHB est la plus connue des drogues du viol;
- Les benzodiazépines, tels que le Rohypnol et le Valium, sont des médicaments extrêmement puissants qui sont prescrits pour traiter l'anxiété et les troubles du sommeil. Ces médicaments combinés avec de l'alcool, peuvent entraîner l'amnésie, l'inconscience et même le coma.
- Les drogues du viol, particulièrement le GHB et le Rohypnol, sont souvent incolores, inodores et insipides;
- Les drogues du viol peuvent prendre la forme de poudres ou de comprimés qui se dissolvent très vite;
- Le GHB agit en 15 minutes et le Rohypnol entraîne le sommeil de 20 à 30 minutes après son absorption.
- L'alcool, le cannabis et la cocaïne sont aussi des substances qui peuvent favoriser des relations sexuelles forcées.
Le Rohypnol et le GHB deviennent des armes redoutables entre les mains d'agresseurs sexuels. Le problème, autant pour les victimes que pour les représentants de la loi, consiste à prouver le crime puisque les victimes elles-mêmes ne se souviennent de rien! Pourtant les implications sont terrifiantes pour ces dernières : on pense aux MTS, au SIDA, et au risque de tomber enceinte…