Chaque action et chaque sentiment sont précédés d'une pensée, qu'elle soit consciente ou inconsciente. Le bonheur dépend d'abord et avant tout de ce que tu penses. Efforce-toi de suivre les trois règles de la pensée à succès.
Il n'est pas productif de penser négativement, irrespectueusement ou égoïstement. Avoir de telles pensées gaspille ta précieuse énergie mentale et émotionnelle en plus de réduire l'efficacité de ton esprit. Ton bonheur et la qualité de tes relations avec les autres sont accrus ou réduits, entre autres par tes pensées généreuses ou négatives. Considère une légère modification à la Règle d'or : Pense aux autres – y compris à toi-même – comme tu aimerais que les autres pensent à toi.
Pensée négative :
À chaque fois que je ne sais pas quoi faire, je fume un joint. Je suis lâche : je cède toujours à l'idée de fumer; je n'accomplirai jamais rien de plus.
Pensée généreuse :
Je fume souvent un joint au lieu de prendre l'initiative de faire autre chose. C'est plus facile car c'est l'habitude que j'ai prise, mais je sais que si je veux vraiment faire autre chose et en y mettant de l'effort, j'arriverai à me défaire de cette passivité dans laquelle me plonge la consommation régulière de pot.
Pensée négative :
Lorsque je bois, je vais facilement vers les autres. Sans avoir bu, je suis si timide et plate : je n'arriverai jamais à me sentir aussi sociale et ouverte sans alcool.
Pensée généreuse :
Lorsque je bois, j'ai peut-être moins d'inhibitions, mais ce n'est pas ma vraie personnalité car je suis sous l'effet d'une substance qui altère mon comportement. Ce n'est pas en buvant que je vais devenir moins timide, mais plutôt en essayant petit à petit de me sentir à l'aise avec les autres et de leur montrer qui je suis sans avoir consommer de l'alcool.
« Je m'en suis dit des bêtises au fil des ans. Man que je suis méchante avec moi-même! Je me traite de stupide pour la moindre petite affaire, tellement que c'en est devenu une habitude.
Un jour, j'ai rencontré quelqu'un qui se traitait de la même manière. Je l'ai regardé aller pour un bout... et tout d'un coup je me suis vue! Je me disais que ça ne se pouvait pas que je sois aussi pire qu'elle. En tout cas, son comportement m'a vraiment marquée. Après ça, je me suis mise à mieux « écouter » ce que je me disais.
J'ai été vraiment choquée lorsque je me suis aperçue combien de fois par jour je pouvais m'insulter. Moi qui passe mon temps à reprendre les personnes qui insultent les autres... et tout ce temps là j'en faisais autant envers moi-même! C'est là que j'ai compris pourquoi on dit qu'on peut parfois être son pire ennemi. »